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| Sujet: La fascination est notre conviction | Gabriel Mar 29 Déc - 19:54 | |
| Inutile de le nier, je le sais ... je suis bel et bien fatiguée. Ce n'était pas une fatigue physique non, juste mental. Et cela me suffisait. Je venais de passer ma journée de lycée, l'une de mes premières depuis un certain temps et j'avais dû faire des heures supplémentaires pour rattraper tous ce que j'avais manquer au cour de l'année. Et avec le paquet de matière qu'il y avait, j'avais été servie ! À ce moment précis, je recommençais à me demander pourquoi j'avais décidée de reprendre les cours. J'avais très bien réussi à m'en sortir pendant quelques mois alors pourquoi m'adonner à une auto-mutilation ? Franchement, c'était peut-être même de la détérioration volontaire... Mais peut-être que cela m'aiderait à voir du monde. Qui sait ? Ces derniers temps, j'avais vécue seule, sans aide de personne. J'avais même mis mes chasses en suspend, le temps de me reprendre. Maintenant que j'étais arrivée dans cette ville, c'était une nouvelle vie qui débutait. Le passé était le passé et même s'il faisait partie de moi et m'avait forgé, j'avais tournée la page. Définitivement. Enfin voila, je quittais enfin ce lieu de malheur pour me diriger vers le parking, ou ma belle bécane m'attendait sagement, luisant doucement comme si mon enthousiasme s'y reflétait. J'eu un sourire en coin et caressa du bout de mes doigts la carosserie avant de me mettre en scelle et d'un bond, mettre le moteur en marche en faisant détaler mon bolide. L'air frais me fis du bien. Non je n'avais pas froid, j'étais vêtue simplement d'un jean slim foncé avec des bottes en cuirs ainsi qu'un débardeur sous ma veste en cuir c'est vrai, mais ça me suffisait. Je n'avais jamais été bien frileuse et c'était un avantage pour moi, lorsqu'autrefois je regardais Kenneth greloter et claquer des dents alors que nous chassions. Je remplissais mes poumons avec délice, me détendant plus facilement ainsi alors que m'a journée avait été lourde dans tous les sens du therme ! Seule la rencontre de Ever ma voisine de table, à réussit à me sortir de mon ennuie permanent. Mes pensées se dirigèrent lentement vers cette inconnue, qui m'avait intriguée un bon moment alors qu'elle se murait dans son silence ... c'était étrange, mais le peu que j'en avais vu d'elle, m'avait complétement déboussolée. Au point que j'avais adoptée une attitude plus bavarde qu'avec mes précédents voisins.
Enfin bref ! Je m'arrêta lorsque le feu passa au rouge, ce qui m'agaça et je tapotais ma cuisse avec mes doigts avec une impatience non feinte. Je voulais rentrer chez moi, prendre une douche éventuellement manger, et me coucher pour de bon ! Et ensuite, me réveiller sur un autre jour pour ensuite me débarasser des nouvelles heures le plus vite possible. Lorsque le vert réapparut, je me remis en marche et dépassa rapidement les magasins du centre ville. Je pensais déjà au manoir lorsqu'un trésautement sous mes fesses me sortie de mes pensées. Ma moto sursauta longuement et avec inquiétude, je regardais autour pour voir ce qu'il n'allait pas. Bientôt je dû m'arrêter complétement et avec effarement, je me rendis compte que mon pneu avant avait crevé... *su-per, on peu pas rêver mieu que de crevé dans se trou paumé !* Je poussais un soupire las et après quelques secondes, poussais mon engin vers le trottoir histoire de ne plus gêné les autres automobiliste qui me klaxonnaient. Evidemment, avec une moto il n'y avait pas de roue de rechange dans le coffre ... génial ! De plus, je ne pensais pas que Zach puisse m'aider maintenant, il était je ne sais plus où a une réunion importante, c'est tous ce que j'en avais retenue lorsqu'il m'en avait parlé la veille. Une nouvelle fois je soupirais. Un regard autour de moi m'appris que je ne pouvais pas compter sur l'aide de quelqu'un ... en même temps il faisait nuit, et la plupart des gens se trouvait sûrement déjà chez eux... Je me baissais, examinant avec attention les dégâts ... Passant mes doigts sur le foutu clou qui avait atteint le pneu j'entendis quelques pas derrière moi, sans y faire attention.
« Crevée ? » « Vous parlez du pneu ou de moi là ? » rétorquai-je avec mauvaise humeur
Un jeune homme mate de peau haussa les sourcils et sans ajouter quoi que se soit, repris son chemin sans m'accorder plus d'attention. Je m'en fichais. Je ne voyais pas en quoi il aurait pu bien m'aider ! Je me relevais ensuite et m'adossait à la bécane.. Je fus tentée de pousser la moto jusqu'au manoir .... mais me découragea vite en songeant que je ne m'étais pas encore bien familiarisée avec le chemin a suivre, si inégale, et en dehors de la ville. Je mettrais plus de deux heures à tenter d'y aller ! Mon regard fus attiré par un gresillement qui appartenait à un hotel. Le nom clignotant sur le panneau qui surplombait l'entrée. Hmm ... pourquoi pas. Ça n'allait pas me tuer ! Mes épaules se relachèrent et je traversa la rue pour pénétrer dans l'hotel. Je fus rassurée de voir qu'il n'avait pas l'air trop ... luxueux, juste un motel tous simple et dans mes moyens apparement. Je m'approchais du comptoir et ne voyant personne, je frappais sur la sonnette en lançant
« Y a quelqu'un ? »
J'entendis un bruit sourd et un juron étouffé lorsqu'une jeune femme apparut, à mon aide. Les cheveux en batailles, elle rajusta ses vêtements et j'haussais un sourcils, mi-amusée mi-déconcertée. Elle devait être encore plus jeune que moi ! Enfin bon. Je la regardais se remettre dans ses conditions de travail lorsqu'elle demanda
« Puis-je vous aider ? »
Je me retins de lever les yeux au ciel. A son avis, qu'est-ce que je désirais à ce moment précis ? Lui demander l'argent de la caisse ? Exaspérante ... je conserva tous de même un visage indéchiffrable et répondit d'une voix posée
« J'aimerais prendre une chambre, pour la nuit » « Bien bien, ça fera 49$ la nuit, petit-déjeuner inclus et ... » « Pas de petit-déjeuner, merci » « Ah ... » Son visage s'affaisa sous l'irritation ou la déception, je n'aurais su le dire. « Dans ce cas se sera 35$ la nuit, voila votre clés ! Bonne soirée ! »
Je m'emparais rapidement du trousseau qu'elle me tendait et m'engagea vers le couloir lorsque, à l'angle je me heurtais à quelqu'un, manqaunt de tomber sur les fesses, je réussis à conserver mon équilibre de justesse.
« Vous pouvez pas regardez ou vous allez bon sang ? »
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