Abigail a toujours été choyée t grandit dans l’optique de devenir une grande femme de la haute société. Ses parents la poussaient à faire le meilleur d’elle-même pour attirer des hommes de sang noble non seulement par sa beauté mais aussi par son intelligence. C’était rare de voir une famille pousser une fille à penser par elle-même à l’époque. Abi aurait alors put avoir une enfance heureuse seulement quelque chose le jour de ses 11 ans vint gâcher le tableau : elle était une sorcière. La première de Salem…
C’était en fin 1691 à Salem Village qu’aujoud’hui on nommerait Danvers. On était en hiver et Abi fêtait ses 11 ans tranquillement avec ses parents. Elle souffla alors ses bougies faisant le vœu de devenir une grande femme du monde. Peut-être même la plus grande. Jamais elle n’aurait pensé que ce vœu pourrait avoir des conséquences. A l’époque on était facilement superstitieux. En soufflant elle avait arrêté les flammes en un seul regard. C’est comme si elle avait arrêté de danser. Un instant Abi croyait halluciner avant d’insister et finir par éteindre les bougies. Ses parents n’en tenir pas tellement compte croyant aussi avoir eu un moment d’hallucination. Mais le cauchemar ne faisait que commencer…
Deux mois après on fêtait aussi les 11 ans de sa cousine. Elle-même reçu un don étrange. Les deux filles pensaient avoir halluciné le jour de leurs anniversaires et pourtant tout était vrai. Abi le comprit un jour d’excès de colère contre une esclave. Elle l’avait complètement figé sur place ! Hallucinant… Abi avait tellement prit peur qu’elle s’était enfuie pour se réfugier loin de ce lieu, loin de la maison qu’elle considérait comme hantée par des personnes qui se mettent à se figer ou des choses en plein vol qui reste dans l’air sans raison explicable. Se confiant à sa cousine elle découvre qu’elle-même est sujette à des choses étranges : elle voit le futur comme le passé. Des visions qui viennent la hanter sans arrêt. Abi se demande alors si le problème chez ses parents ne vient pas d’elle. Seraient-elles possédés par le diable ? Abigail en avait la conviction. Elle voulait alors trouver une solution pour s’en sortir. C’est là qu’interviendra une esclave du nom de Tituba. Elle était elle-même sorcière et rassura les deux jeunes filles que ce n’était pas grave. Que c’était normal. Elle les aida alors à mieux se maitriser et à commencer une initiation. Un jour alors le père de Betty (sa cousine) les trouva dansant de façon bizarre autour d’un feu avec l’esclave. Abigail prit très peur ce jour-là pour elle et sa cousine. Elle affirma alors être possédée tout comme sa cousine pour sa défense. Elle fit alors condamnée l’esclave de son oncle pour sorcellerie. Mais le mal était fait…
Elles parlaient toutes les deux d’une langue inconnue que l’esclave leur avait enseigné, elles se cachaient de peur qu’on leur face sans arrêt du mal pour ce qu’elles étaient. Des médecins les consultèrent sans parvenir à identifier le problème. Abi ne faisait que répéter qu’elle était envoûtée, possédée par satan lui-même à cause de cette esclave.
Après leurs deux cas commencèrent alors par arriver d’autres cas tout aussi étrange. Des sorcières ou de la simple simulation ? Beaucoup de filles se firent passer comme possédés comme si cela venait d’une mode et pourtant seul Betty, Abigail, Ann Putnam, Betty Hubbard, Mercy Lewis, Susannah Sheldon, Mercy Short, et Mary Warren étaient vraiment de nouvelles sorcières qui venaient de recevoir leur don. Elles étaient toutes paniquer à l’idée que ça tourne mal pour elle qu’elles vendirent leur précurseur aux autorités qui les condamnées. Ainsi elles purent survivre… Le 1er mars 1692 les précurseurs furent alors accusés de sorcellerie et mises en prison. C’est bien plus tard qu’ils se mirent à brûler les sorcières. C’est alors qu’en 1692 naquit la première lignée de chasseurs de sorcières à Salem…
« Soumets-toi ou elle mourra. »
Les procès de Salem étaient de plus en plus courants. Abigail avait alors 19 ans mais elle était devenue assez intelligente pour paraître normal et n’utiliser son pouvoir qu’en cas de nécessité. Et pour ça elle avait eu un bon professeur. Mais remontons un peu le temps pour mieux comprendre…
16 ans… Abigail avait peur de finir sur le bucher comme ses consœurs. Avec sa cousine elle se cachait alors et évitait de se servir de leurs dons qui pour elles étaient une malédiction. La peur étai trop grande jusqu’à ce que Abigail rencontre un homme étrange… Il n’était pas de Salem… Qui était-il ? Personne ne le savait. Tout ce que l’on pouvait constater c’est qu’il était d’une beauté ténébreuse à en couper le souffle. Abigail elle-même devait avouer qu’il l’attirait… Il paraitrait alors qu’il était un très bon parti. Ses parents avaient déjà des idées en tête comme ceux de Betty, sa cousine. Mais Abigail maligne n’avait alors qu’une idée en tête : refuser chacune des avances qu’elle pourrait avoir de cet homme. La seule à l’ignorer quand il passe. La seule à ne pas se retourner sur son passage. C’était mortellement intelligent d’agir comme cela pour attirer l’attention de cet homme qu’au fond elle était attirée. Que 16 ans et pourtant bien plus maligne que toutes les autres. Elle finit par attirer son attention. Oh oui il tenta de lui parler et oui encore plus elle l’ignora le faisant languir ou ne lui offrant qu’un nom. Jusqu’à ce qu’il lui dise qu’elle était une sorcière. Ce jour-là tout changea…
Elle marchait dans une rue la nuit bien déserte. Où allait-elle ? Ne devrait-elle pas être chez elle comme toute jeune fille de bonne famille ? Si… Mais elle allait rejoindre sa cousine comme une fois par semaine le soir. C’était un peu un rituel. Elle allait souvent se promener dans la forêt et être sûre de pouvoir parler ensemble sans être observée. Sauf qu’une fois arrivée à la lisière de la forêt elle fut arrêtée par cet homme, l’appelant par son prénom… Elle se retournait se demandant ce qu’il lui voulait. Il avait alors ce sourire en coin craquant et victorieux :
«
Je sais que tu es une sorcière… »
«
vous rendez vous compte de l’affront que vous faites à une jeune fille loin de tout ça ? »
«
Allons beauté… Nous savons tous les deux qu’il est inutile de le cacher. Tu t’es trahis. »
«
Ah bon ? Et puis-je savoir ce qui vous fait croire cela. »
«
Le don de figer le temps n’est-ce pas… J’ai des yeux partout ma belle. »
«
Baliverne. »
Elle lui avait tourné le dos pour s’en aller quand il la rattrapa à une vitesse complètement irréelle. Lui maintenant alors son bras, il l’empêcha de continuer.
«
Oh que non… Sorcière. »
«
Arrêtez ! »
«
Je ne fais que commencer… »
«
Lâchez-moi ! »
«
A une condition… »
«
Laquelle ? »
«
Avoue ce que tu es… »
«
Jamais ! »
«
Alors nous allons devoir passer une bonne partie de la nuit l’un proche de l’autre. L’idée me plait assez… »
Il me rapprocha alors de lui de force. Je le sentis passer son visage dans ma nuque comme s’il inspirait le délicieux parfum de ma peau. C’était troublant… Trop troublant. Je sentais ma peau frissonner au contact de ses lèvres.
«
Laissez-moi… »
«
Avoue… »
«
Non… »
«
Avoue. »
«
Non ! »
«
Avoue ou tu le regretteras. »
Je sentais son ongle se poser sur ma nuque et une pointe de douleur au niveau de la veine principale. Je grimaçais alors qu’il posait délicatement ses lèvres une fois de plus pour enlever cette goutte de sang.
«
Je… D’accord. »
«
Et bien voilà. Ce n’était pas si difficile. »
Il me lâcha alors. Je pus rependre mes esprits pour me retrouver face à lui. Il me tendit alors la main.
«
Je te propose un pacte. Je ne dévoilerais jamais ce que tu es et tu arrêtes de m’ignorer constamment. C’est vraiment pénible à la fin. Tu seras alors à moi. »
«
Et si je refuse ? »
«
Je tuerais alors ta cousine. C’est à toi de voir. Soumets-toi ou elle mourra. Ne prend pas cette menace à la légère ma belle, mes pouvoirs dépassent largement les tiens et je pourrais anéantir cette ville si je le voulais. A toi de choisir… »
Et voilà comment tout commença…
Toi mon professeur, mon ami et… mon amant
Il faisait très froid et elle venait se réfugier dans l’appartement de son nouveau professeur. Elle n’avait que 18 ans. Ses 19 ans approchaient à grands pas et ses parents ne rêvaient que le jour où son professeur finirait par devenir son fiancé. Elle, elle avait bien évidemment la tête ailleurs. Elle se foutait de la haute société. Tout ce qu’elle voulait c’était s’amuser. C’est lui qui lui avait appris à jouer de cette façon et de se servir de son don comme une bénédiction. Elle voyait le monde complètement différemment. Voilà que 3 ans bientôt venait de passer. Elle avait été réticente au début. Mais elle tenait trop à sa cousine. Pauvre faiblesse que de refuser qu’on se charge de la seule qui pouvait la comprendre et souffrir avec elle. Abigail avait fini par céder. Au fond elle était capable d’aimer… Mais aujourd’hui elle ne regrettait rien. Elle était même parfois en admiration vis-à-vis de lui même si elle ne le montrait pas. Elle a toujours eu pour lui un côté mystérieux peut-être attirant ce qui le poussait à s’occuper d’elle. Malgré tout, grâce à lui elle prit de plus en plus confiance en elle. Elle s’amusait de plus en plus à se jouer des chasseurs en se servant de son pouvoir. Elle apprenait à manipuler son entourage sans véritable don pour ça. Elle était même devenue une pro pour ça, son physique jouant fortement en son avantage. C’était un jeu qu’elle adorait pratiquer avec lui. Avec le temps elle avait appris à lui faire confiance. Il était diabolique et sadique mais tellement protecteur. Il était dur pour les autres hommes de s’approcher d’elle. C’était comme s’il se l’était approprié. Comme si aucun autre n’avait le droit de poser sa main sur elle si lui ne le pouvait. Pourtant ne s’agissait-il pas simplement d’un professeur ? Oh il était bien plus… Un ami avec le temps. Elle l’appréciait beaucoup. Il avait un côté autant mystérieux qu’elle. Elle se demandait d’où lui venait son savoir. Pourquoi savait-il autant de choses sur les sorcières ? En était-il un ? Il restait vague sur ce qu’il était vraiment généralement. Alors grandit en eux une complicité peu commune. Ils s’accordaient avec une perfection peu commune dan la chasse. Elle s’amusait à attirer les chasseurs à un endroit et son professeur s’en charger d’une façon dont elle ignorait. Tout ce qu’elle savait c’est que les corps disparaissaient et que la personne était morte. Mais ça ne lui faisait ni chaud ni froid quand elle savait que les chasseurs tuaient des sœurs. Elle avait beaucoup de rancune en elle parfois. Enfin cela ne l’empêchait pas de parfois douter de son sort. Mais au fond elle se sentait mieux et c’était grâce à lui. Elle était plus confiante… plus forte… Elle voulait croire à tout ce qui la rendait heureuse même si parfois ça la dépassait. Sa façon de la regarder… C’est comme s’il la désirait sans savoir comment arriver à la posséder complètement. Abigail sentait bien que leur relation était parfois ambiguë. Mais elle maintenait les distances autant qu’elle le pouvait… Jusqu’au jour où les choses devinrent complètement différentes.
Elle se trouvait assise chez lui et en face de lui parlant de pas mal de choses. Le sujet de conversation : la façon dont Abi avait de se servir de son pouvoir. Il la poussait à ne pas hésiter à s’en servir complètement et de façon plus poussée. Au fil de la conversation il s’était rapproché de lui. Elle était loin d’être idiote et compris très vite qu’il recommençait. Ça l’amusait de tenter sans arrêt de se rapprocher d’elle. En général elle le figeait pour s’éloigner ce qui avait le don de l’exaspérer. Pourtant quand il s’assit à côté d’elle, elle ne fit rien. En avait-elle marre de le repousser ? N’en avait-elle plus le cœur ? Il était beau… Il le savait. Elle était irrésistiblement attirée par lui. Chaque jour qu’il lui prenait de vouloir de rapprocher d’elle était une lutte sans merci ou pour l’instant elle restait victorieuse. Elle sentait alors son cœur battre quand il prit sa main dans la sienne. Son regard croisa le sien…
«
S’il te plait… Ne me force pas à te figer encore. »
«
Tu n’es pas obligé… »
«
Tu m’y forces… »
«
Parce que tu refuses d’avouer… »
«
Avouer quoi ? »
«
Que tu craques… Que tu es folle de moi… » dit-il avec un sourire en coin.
«
Tu aimerais bien » dit-elle en rigolant.
«
Avoue au moins que tu as pensé une fois à céder… »
«
Peut-être… mais ce ne serait pas bien. »
«
Et pourquoi ? Abigail… Si tu le voulais… Si tu me laissais faire une fois je pourrais t’offrir beaucoup… Tout ce que tu veux même ! Jusqu’à l’éternité. Ne sois pas si têtue… Laisse-toi aller pour une fois. L’as-tu déjà regretté une seule fois ? »
«
Non… »
«
Alors arrête de résister… »
Elle le regardait hésitante. Devait-elle craquer ? Devait-elle céder ? Elle savait qu’elle en mourrait d’envie. Et pourtant quelque part en elle, elle ne se sentait pas prête. Elle le laissa pourtant pour la première fois depuis trois ans avoir accès à sa nuque sans qu’elle ne l’arrête, sentant ses lèvres gouter le doux parfum de sa peau. Elle ferma les yeux un instant appréciant le moment. Si elle ne le sentait pas elle pourrait toujours le figer… Ses lèvres remontèrent alors doucement vers les miennes pour les frôler. C’était intense, délicat et en même temps si sensuel que malgré moi je me laissais prendre complètement au jeu. Il saisit alors mon visage. Les yeux dans les yeux il me dit alors le plus sérieusement du monde :
«
Tu es mienne et tu le resteras… »
Elle a pris ma vie et tu m’en donnas une autre…
Elle se réveillait dans son lit chez elle jour de ses 19 ans. Elle portait sa main sur sa nuque. Les marques y étaient encore… Maintenant elle savait. Elle savait qui il était. Elle en avait entendu parler dans les histoires les plus violentes : un vampire… Tout prit alors un sens. Non seulement c’était un immortel, en plus elle avait cédé assez pour qu’il lui prenne son sang sans qu’elle ne proteste mais le pire dans tout cela c’est qu’elle avait aussi pris du sien. Son sang coulait maintenant dans ses veines.
Tout c’était passé étrangement de façon naturelle. Il l’avait embrassé et elle lui avait rendu son baiser avec une passion longtemps refoulé. Elle n’avait alors pas cherché à comprendre quand enfin il déposait ses canines dans sa nuque. Une pointe de douleur instantanée mais un plaisir qui suivi comme jamais elle n’aurait pensé avoir avec un homme. Elle n’avait plus du tout d’emprises sur elle-même le laissant complètement mener la danse. Tout doucement elle sentit le sang la quitter. Alors il lâcha délicatement sa nuque pour la prendre dans ses bras. La suite ne fut que plus étrange quand il ouvrit de ses dents la peau à son poignet pour le porter à ses lèvres. Il lui demanda de boire. Elle s’exécuta sans chercher à comprendre. Au fond elle avait confiance en lui. Elle ne cherchait pas à se dire si c’était mal ou bien. Il la fit alors basculer sur le canapé ses mains passant le long de mon corps. La suite me vint comme par instinct :
«
Non… »
«
Tu sais que tu es délicieusement rebelle toi ? »
Je me reprenais alors. Hors de question de me laisser complètement envoûter pour lui. Même si des fois j’étais complètement soumise à lui je ne trouvais pas ça raisonnable du tout. Après tout une fille ne doit pas être efflorée avant le mariage. Que dirait mes parents… Je posais alors ma main sur son torse le forçant à reculer (à moins que ce ne soit lui qui me laisse la possibilité de le faire..). Il avait son sourire en coin mi amusé mi frustré comme à chaque fois que je le repoussais doucement.
Elle se souvenait de ce moment encore comme si elle était en train de le vivre en cet instant. Intense… Elle n’avait pas d’autres mots pour décrire ce qu’elle avait ressenti. Elle se levait et alla se préparer. Son premier réflexe avait été une fois prête d’aller le rejoindre la nuit suivante. Devenait-elle accro à ses baisers si intenses ? Elle ne l’avouerait jamais… Seulement ce qui allait suivre était loin de ressembler à un de ses baisers…
Elle s’était donc rendue en pleine lui chez lui. La porte était ouverte. Elle ignorait en fait qu’il s’agissait de son anniversaire autant que le sien et qu’une vieille connaissance venait lui souhaiter. Une connaissance un peu possessive… Tout était noir et sombre à la différence de d’habitude. Rien de rassurant si vous voulez son avis... Elle entendait alors de légers bruits à l’étage puis plus rien jusqu’à ce qu’elle se fit projeter violemment contre un miroir qui ornait le mur le cassant au passage. En tombant à terre des moreaux de verre s’enfoncèrent dans sa chair la faisant hurler de douleur.
«
Lucie tu es complètement folle ou quoi ?! »
«
C’est qui cette pauvre humaine ?! »
Pas le temps de réagir qu’elle choppa Abi par le cou pour le serrer fort en regardant celui qui m’avait rendu plus confiante durant ces années. Elle me plaqua alors violemment contre le sol pour me tenir la tête.
«
Arrête ! Je te défens de la toucher !»
«
C’est toi qui devrait arrêter ! Tu joues les professeurs pour une fille qui est sensée être un simple casse dale ! T’as pété un câble ou quoi ?! Crois-moi je ne te laisserais pas souffrir une deuxième fois. »
«
Je te déconceille de faire ça...»
Ses mains emprisonnant la tête d’Abi sans qu’elle ait le temps d’utiliser son pouvoir et effectua un mouvement brusque pour laisser échapper un bruit sourd : *crac*
Un démon est né...
Quand elle devint vampire, Abigail était devenue complètement incontrôlable ne pouvant gérer sa soif de sang. Elle créa dévastation à Salem et même Damon avait du mal à la maintenir. Avec le temps elle finit par arriver à contrôler tout cela mais n'en restait pas moins très dangereuse. Il ne valait mieux pas la croiser dans les rues la nuit. Le jour était le seul moment où la population n'avait rien à craindre, Abigail ne pouvant sortir dehors comme ça. Les journées elle les passaient alors avec son créateur à essayer de se maitriser et de se contrôler. Elle avait aussi vu son pouvoir s'intensifier au plus grande joie de ce dernier. Elle fit alors ses débuts de vampire à ses côtés... Et Lucie ? Son créateur ne supporta pas qu'elle s'attaque à Abigail et la tua tout simplement. Elle était sa protégée après tout et personne n'avait le droit de poser sa main sur elle.
1840… Alors que son créateur quitta Abigail pour la laisser évoluer sous sa demande et surtout pour régler une affaire d’ordre personnel, la belle choisit de partir en Europe pour découvrir l’ancien monde où elle se perfectionna comme jamais en chasse et séduction. Elle était devenue d’un redoutable à en couper le souffle. Humain… Créature de la nuit.. Tous se laissaient complètement envoûtait par sa beauté ténébreuse qui n’égalait que son intelligence. Elle était devenue très puissante et ne chassait que les sangs les plus rares. Les seuls humains qu’elle ne chassait alors pas étaient les sorcières. Peut-être à cause de son ancienne vie… Un principe qu’elle ne dérogea pas jusqu’à maintenant… Elle ne revit alors son créateur qu’en 1893, l’époque où elle avait complètement changé d’apparence. Rousse au lieu de blonde… Un tempérament bien plus attrayant. Son créateur en avait eu le souffle coupé. Malheureusement ils n’eurent pas tellement le temps de se voir puisqu’Abigail était sur les traces de quelques choses d’important. Depuis peu elle avait des soifs de pouvoirs violents qui la poussaient à chercher une vieille relique. Leur chemin se séparait alors de nouveau sans que son créateur ait le temps de découvrir à quel point elle pouvait être redoutable. C’est alors en 2009 qu’Abigail retrouva la trace d’une relique qu’elle convoitait : Fell’s Church. Sans hésiter elle se rendit alors pour la première fois dans cette petite ville. Elle n'aurait alors jamais penser le retrouver. Lui dont elle a toujours su résister... Elle qui a toujours été sa protégée. Lui qui s'amusait à tuer chacun de ses prétendants pendant longtemps. Lui dont il a tant pris plaisir à jouer... Lui dont elle laissera de nombreuses fois sur sa fin... Lui qu'elle ne pensait pas revoir de si tôt : Damon Salvatore…